C'était un jeudi.
Ma maman et mon papa m'ont accompagnée.
J'étais impressionnée.
Beaucoup de monde. Je n'y suis pas habituée. Beaucoup d'enfants pleurant.
Une classe avec des inconnus.
Une maîtresse gentille. Une assistante brésilienne, gentille, également.
Mais, sitôt que mes parents essayaient de me laisser, méga crise de la mort qui tue.
Gros gros chagrin. Enooooorme chagrin.
Au bout d'une heure, maman a dû partir (boulot). Mon papa avait posé sa matinée.
Et après moult hésitations, il quitta la pièce. Fernanda, l'assistante, me fit découvrir la cour de récré.
Je n'avais de cesse de pleurer.
Et mon papa, qui prenait son café, dans le bistrot d'à côté, prêt à me secourir si l'école l'appelait.
Puis, vers 11h40, mon papa revint me chercher.
Il me prit dans ses bras. Je me calais très fort contre son épaule, avec mon chagrin qui ne m'avait pas quitté.
Et nous rentrâmes à la maison, où je retrouvais ma nounou, et mon petit frère.
1er jour: une horreur.
Le lendemain, rebelotte, on recommença. Cette fois, ma nounou géra la chose. Par précaution, mes parents suivaient derrière, sans que je puisse les voir.
Cela se passa un peu mieux. Et mes parents partirent travailler aussitôt.
Puis, le lundi suivant, ma nounou voulut nous accompagner (ma grande soeur, en CP) et moi.
Et depuis ce jour, c'est la même histoire qui se déroule.
Et après le troisième jour, le chagrin fut moins grand. Je ne pleurais plus.
Et la grande aventure débuta.
Celle de l'école.
May Line, tout d'une grande